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le site, la fouille

Le 5 mars 1795, un grand chaland venant du port d'Orléans et transportant une cargaison militaire et marchande coule à fond en aval de Langeais (Indre-et-Loire) en heurtant les pieux d'un clayonnage destiné à protéger la berge de l'érosion. 

Un procès-verbal est rédigé 9 jours plus tard et le bateau est laissé en place ainsi qu'une partie de la cargaison non récupérable.

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Le chaland abandonné forme obstacle à l'écoulement des alluvions, ce qui provoque peu à peu l'apparition d'une île. L'épave se recouvre de sable. La construction du pont de Langeais en 1849 provoque une nouvelle dynamique fluviale. En 2013 des travaux sur le pont perturbent le lit du fleuve en aval. A l'occasion de l'étiage prononcé des étés 2013 et 2015, les bords du chaland apparaissent aux yeux des riverains. La déclaration du site archéologique suit (5 août 2015). L'expertise en 2015 puis la demande de fouille programmée se met en place au sein d'un projet collectif de recherche (PCR Epaves et naufrages).

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La fouille programmée sur 3 années (2016, 2017, 2018) a porté sur une reconnaissance de l'emprise du site de naufrage (le chaland et sa cargaison), sur l'étude du paysage dynamique de la Loire à Langeais et, à partir d'une archéologie de la coque du bateau, sur son architecture nautique. Site archéologique, obstacle à l'écoulement, niche biologique pour Spongilla Lacustris (une éponge), l'épave est laissé depuis 2018 en réserve archéologique.

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